RDV 10h30 à Avignon, Cité administrative
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron n’a eu de cesse de saper le service public d’éducation. Après l’échec d’un projet de budget austéritaire par l’ancien Premier ministre François Bayrou et son gouvernement désormais démissionnaire, il est temps de mettre en place une réelle politique d’éducation au service des élèves et des personnels, pour une autre école et une autre société. La journée du 10 septembre des milliers de personnes se sont mobilisées pour dénoncer l’austérité et plus précisément la casse du service public. Cette date constitue une première étape dans la mobilisation à construire. 
Cette rentrée marque un pas de plus dans la casse du service public d’éducation. Il manque des personnels dans plus de 70% des établissements scolaires et de nombreuses classes sont surchargées. Depuis trop longtemps, les gouvernements passent et l’école trépasse. SUD éducation appelle tous les personnels à se mobiliser massivement dès le 18 septembre pour réclamer plus de moyens pour l’Éducation nationale. Il est temps de mettre fin à la précarisation de l’enseignement par la titularisation de tou•tes les contractuel·les, y compris les AESH et AED en créant des corps de fonctionnaires correspondant. Il est temps de dégeler le point d’indice des fonctionnaires dont le pouvoir d’achat n’a fait que diminuer depuis plus de vingt ans, jusqu’à atteindre une baisse cumulée de 29,1% depuis 2000. Il est temps d’améliorer les conditions de travail en baissant le nombre d’élèves par classe et en recrutant plus de personnels. Il est temps de mettre fin à l’enseignement privé, véritable machine de tri social, renforçant les inégalités entre les élèves.
Une telle politique ne sera possible que par un changement de cap nécessaire. Par diverses mesures qui favorisent les plus riches et les grandes entreprises aux dividendes records, Emmanuel Macron a effectivement privé les Finances publiques de 207 milliards d’euros depuis 2017. La charge de la dette dont parlait François Bayrou et que nous devrions payer aujourd’hui est quatre fois inférieure au montant des aides versées aux entreprises ! Ce n’est pas à nous, travailleur·euses, de payer leur crise !
SUD éducation appelle tous les personnels de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la recherche à se mettre
massivement en grève le 18 septembre et les jours suivants pour la défense d’un service public d’éducation pour les élèves et les personnels, pour une meilleure école et une meilleure société.
Pas d’économies sur l’école publique ! Pas d’économies sur nos vies !
